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Organisé par l’Association Les Bals Combiers, le Festival de Danse et Musique Néo-trad a eu lieu du côté de L’Abbaye le week-end dernier. Trois jours de bals, de fête, de communion et de partage autour d’une passion commune: le Folk.

 

Les Folkeux à La Vallée

Existant depuis une petite année, l’association Les Bals Combiers a pris son envol grâce au Ciné-Bal en avril dernier. La projection du film «le Grand Bal» de Laetitia Carton, au cinéma la Bobine au Sentier, suivie d’un bal au Séchey a enthousiasmé les Combiers. Mais les «folkeux» combiers ne s’arrêtent pas là et décident d’organiser un festival sur trois jours, avec chaque soir un bal et des ateliers de danse pour les débutants et avancés, et même un atelier pour les musiciens, chose encore inédite à la Vallée de Joux. Profitant du même week-end que la Fête du Vacherin, la mayonnaise a pris et c’est de partout en Europe qu’on est venu danser à la Vallée de Joux. 

«Un week-end magique»

Avec une météo plus que favorable pour une fin septembre, Murielle Vesin et Olivier Baumgartner, fondateurs de l’association “Les Bals Combiers” et organisateurs du Festival sont aux anges «c’est au-delà de nos espérances, commencent-ils, c’est un week-end magique, merveilleux et plein d’humanité, comme on voulait! Mais c’est le milieu qui veut ça!» en effet, l’engouement est général, les sourires sont collés sur les lèvres et on fait comme on peut pour suivre, peu importe si les pas sont correctement exécutés ou non. «Personne n’est laissé de côté, quels que soient son âge ou sa situation maritale, on vient, seul ou accompagné et on danse toute la soirée! poursuivent les organisateurs, on se prend par la main, on danse tous ensemble et c’est une véritable communion, un vrai partage autour de la musique.» Un système de foulard découverte a été mis en place lors des bals, si on accrochait on payait son entrée. Plusieurs de ces foulards découverte sont revenus se perfectionner aux ateliers qui ont affiché complet. Deux cavaliers qui passaient par là ont attaché leurs chevaux à un arbre et sont venus danser, attirés par la musique et les éclats de rire.

Amateurs chevronnés

Le Festival a affiché complet ou presque. Trois jours, dans le cadre magnifique de notre Vallée avec la fête du Vacherin pour couronner le tout, des hébergements abordables: on est venus de loin pour découvrir le Folk à La Vallée: de toute la Suisse bien sûr mais aussi de France, Belgique, Luxembourg, Allemagne, etc. Certains, comme les Genevois Anita et Philippe, étaient venus pour le Ciné-bal et sont tombés sous le charme de la région «bien sûr qu’on est revenus, on n’allait pas manquer ça! Le lac, les gens, la musique et la danse: tout ce qu’on aime! Trois jours de fête en continu!». Les organisateurs ont investi les rives du lac pour y danser au coucher du soleil «un moment plein de grâce, quasi-magique » dira un danseur. «On a tous un folkeux qui sommeille en nous, quels que soient son âge, sa situation professionnelle ou sa préférence musicale» indique Violaine de Saint-Gall, plutôt amatrice de musique classique et de concerts lyriques «jusqu’à ce que je tombe sur un bal Folk, par hasard. Depuis, j’essaie d’aller partout pour danser et rencontrer toujours plus de gens!» Le mélange intergénérationnel voulu par les organisateurs a été plus que réussi «nous avons délibérément choisi des musiques néo-trad pour attirer plus de monde, et ça a marché! Regardez les musiciens!» En effet la majorité des musiciens n’avaient guère plus de 30 ans et dégageaient une forte énergie. 

One time shot?

«On a eu cette idée de faire un week-end complet, c’est un événement unique et ponctuel, explique Murielle Vesin, donc on ne sait ni quand, ni comment sera la prochaine mais elle sera différente. Notre idée n’est pas de s’inscrire comme un événement calendaire de la Vallée de Joux. On va s’inspirer d’un autre lieu et on choisira certainement une autre date. D’ici là le comité peut évoluer et d’autres idées peuvent germer» On a hâte de voir ça!

 
Le Bal Barbare du samedi soir a comblé les fêtards!
 
Dimanche après-midi pour se dire au revoir, rien de tel qu’un bal sur les bords du lac.
 

Carmen Mora |

Avec un soupçon de communication, une pincée de marketing agrémenté d’une bonne dose de journalisme dans ses bagages, cette parisienne troque le métro et les immeubles haut-perchés pour le lac et les forêts de La Vallée de Joux. Le journal local lui fait du pied et c’est sans concession qu’elle découvre et succombe aux charmes de la vie combière.
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